Histoire de... #1

Today, je vous propose une petite histoire que je viens de commencer à écrire...
Je ne sais pas encore quelle sera la suite, ni s'il y en aura forcément une, mais j'ai pris beaucoup de plaisir à laisser venir les idées sans avoir de direction précise...
N'ayez surtout pas peur de me donner votre avis, parce que c'est plutôt moi qui suis en train de faire pipi dans ma culotte en l'attendant...

"Je voudrais vous dire monsieur, il y a peu de temps de cela, la Peine est venue habiter mon âme. 

Aujourd'hui, il me faut vous en raconter l'histoire, mon très cher monsieur.

Je l'ai rencontrée lors d'une triste journée d'hiver, elle se trouvait devant ma porte, seule comme seule la Peine peut l'être...

Vous vous demandez à quoi peut bien ressembler la Peine, monsieur ?

Et bien sachez qu'elle ressemblait à tout et à rien à la fois,
elle était autant époustouflante qu'elle était commune, cher monsieur !
Cela ne doit d'ailleurs guère vous étonner...

Nous nous sommes ainsi regardées, jaugées, reniflées même.., puis je suis rentrée dans mon antre, en la laissant là sur le pas de la porte.

Non monsieur, malgré ce que vous vous imaginez, je ne souhaitais pas l'inviter à rentrer chez moi !

Mais comme il fallait s'y attendre, à peine étais-je installée devant mon bureau,  que je me mis à ressentir de la peine pour elle..

Je la re-voyais assisse par terre, esseulée, transie de froid, un peu pathétique : un "vrai" cliché..

Oui, parce que le fait est monsieur, qu'elle était bien assisse là, devant ma porte à moi !

J'ai donc décidé d'aller à sa rencontre, mais lorsque j'ai ouvert la porte, elle avait tout bonnement disparue, monsieur ! mon paillasson semblait même plus gai ...

Je m'en suis donc retournée m'asseoir devant mon bureau,pour écrire à qui vous savez, monsieur.

Car vous n'êtes pas sans savoir, mon bien cher monsieur,  que je m'astreins à cette discipline tous les soirs, depuis presque 1 an, déjà...

Oh non, ne pleurez pas monsieur, je n'aurais pas du évoquer qui vous savez, veuillez m'en excuser.

Peut-être devrais-je vous laissez vous reposer mon bon monsieur !? 

Oui faisons cela, je reviendrai demain à la même heure
afin de vous raconter la suite de mon histoire.
Je vais demander à qui vous aide, de venir vous coucher, dormez bien monsieur."